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La prostate peut-elle diminuer de volume en modifiant ses règles hygiéno-diététiques ?

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La prostate est une glande masculine située sous la vessie et entourant l’urètre. Avec l’âge, il est fréquent qu’elle augmente de volume, que cette évolution soit de nature bénigne ou maligne, ce qui entraîne à terme divers symptômes de nature urinaire. Cependant, sans garantir de résultats certains, certaines règles hygiéno-diététiques simples peuvent contribuer à freiner ou garder sous contrôle l’augmentation de volume de la prostate.

 

Volume de la prostate : causes d’augmentation et symptômes

L’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer de cette glande sont les deux contextes dans lesquels peut être observée une augmentation de volume. L’HBP est une affection non cancéreuse caractérisée par une prolifération des cellules prostatiques, entraînant une augmentation de la taille de la glande. Les principaux facteurs de risque incluent l’âge, les antécédents familiaux d’HBP, l’obésité et le manque d’activité physique. Cette hypertrophie peut comprimer l’urètre, provoquant des symptômes urinaires tels que des difficultés à la miction ou des envies fréquentes.

Pour sa part, le cancer de la prostate se développe lorsque des cellules prostatiques anormales se multiplient de manière incontrôlée. Les facteurs de risque connus comprennent l’âge (surtout après 50 ans), l’origine ethnique (les hommes afro-antillais sont statistiquement plus touchés) et les antécédents familiaux de cancer de la prostate.

 

Quels liens entre l’hygiène de vie et le volume de la prostate ?

Même si cela ne fait pas tout, il est bien entendu communément admis qu’avoir des habitudes de vie saines est essentiel pour la santé. La prostate et sa potentielle augmentation de volume ne font pas exception à cette règle universelle.

Ainsi, la pratique régulière d’exercices physiques est associée à une diminution du risque d’HBP. De même, une alimentation riche en fruits et légumes, pas trop chargée en graisses saturées et en produits laitiers, est recommandée.

Le fait que l’obésité soit un facteur de risque pour l’HBP et le cancer de la prostate vient renforcer l’intérêt des règles qui précèdent, puisqu’elles favorisent le maintien de l’indice de masse corporelle (IMC) dans des limites raisonnables.

Par ailleurs, une consommation suffisante d’eau est bien sûr essentielle pour la bonne santé urinaire. Elle peut notamment aider à prévenir les infections urinaires, susceptibles sinon d’aggraver les symptômes liés à une prostate hypertrophiée. De plus, réduire la consommation de caféine, d’alcool et d’aliments épicés, peut atténuer les symptômes urinaires associés à l’HBP. En effet, ces aliments peuvent contribuer à une irritation de la vessie et aggraver les troubles urinaires rencontrés par le patient.

Pour conclure, les règles simples et assez évidentes énoncées plus haut restent indicatives. En particulier, un changement de régime alimentaire ne doit se faire que sous contrôle médical : ce qui pourrait s’avérer bénéfique chez un patient A ne le serait pas forcément chez un patient B et il convient de considérer les spécificités de chacun.

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